Agenda.

  Reprenons aujourd’hui une habitude oubliée depuis… au moins ça, sinon plus ! Souvenez-vous : il s’agissait de célébrer chaque journée en rappelant des petits faits de deux fois, trois fois rien, des anniversaires, des dictons, des aphorismes glanés ici ou là, bref, de quoi se marrer un peu, ou pas, sans oublier le poème qui va bien. On avait débuté ça l’été dernier, pour commencer à fêter mai 68, parce qu’on s’était dit comme ça que s’il fallait compter sur les gars en place aux affaires, c’était peut-être pas vraiment gagné. On avait donc ressorti les vieux bouquins, bien écornés, bien usés, que ça va faire 40 ans aux cerises qu’on les feuillette. Et on leur avait trouvé un petit air de fraîcheur, de santé revigorante, même par les temps qui courent, et on sait s’ils courent en ce moment les temps. Alors, on va s’y remettre. Oui ? Et pour commencer dignement, quelques-unes des sentences qui fleurirent sur les murs parisiens et les autres aussi en ce si beau mois de mai, cette année-là. On vous les livre comme ils tombent (mais non, pas les murs, ce serait trop beau, que des mots fassent tomber les murs, pour ça, faut au moins des trompettes !), comme on les a retrouvés, et sans commentaires, vous verrez bien, pas besoin.

                     La forêt précède l’homme, le désert la suit.  Hall grand amphi. Sorbonne.

Ce n’est pas l’homme, c’est le monde qui est devenu anormal. Antonin Artaud. 

Amphi de musique. Nanterre.

Dans les facultés 6% de fils d’ouvriers

dans les internats de rééducation 90%  Rue Saint-Louis-en-l’Isle.


Bourgeois, parvenus qui tirent l’échelle après eux et ne veulent pas laisser monter le peuple. Victor Hugo.  Hall Grand Amphi. Sorbonne.

  L’économie est blessée ? Qu’elle crève.  Censier.

Dessous les pavés c’est la plage…Sorbonne