C’est le printemps, paraît-il… Et pas n’importe quel printemps, en plus. Un printemps qui finit par 8, ça nous parle, forcément ! Ici, comme chez Jacques en Aveyron, on va fêter ça en chansons. Et comme dirait l’autre, y a de quoi faire ! On commence par mon chouchou à moi, que je suis fan absolue, et que ça fait des tas d’années que ça dure. J’en entends, déjà ils se disent, ça y est, elle nous refait le coup Nanard. Mauvaise pioche ! Non, là c’est Ferrat, et que ceux qui n’aiment pas se fassent une raison, ça va durer un moment !
Pour commencer en beauté, un incontournable, paroles et musiques du ci-dessus cité, en 69 :
Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Vieux monde clos comme une orange
Faites que quelque chose change
Et l'on croisait des inconnus
Riant aux anges
Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Au printemps de quoi riais-tu ?
Jeune homme bleu de l'innocence
Tout a couleur de l'espérance
Que l'on se batte dans la rue
Ou qu'on y danse
Au printemps de quoi riais-tu ?
Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Poing levé des vieilles batailles
Et qui sait pour quelles semailles
Quand la grève épousant la rue
Bat la muraille
Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Au printemps de quoi doutais-tu ?
Mon amour que rien ne rassure
Il est victoire qui ne dure
Que le temps d'un Ave, pas plus
Ou d'un parjure
Au printemps de quoi doutais-tu ?
Au printemps de quoi rêves-tu ?
D'une autre fin à la romance
Au bout du temps qui se balance
Un chant à peine interrompu
D'autres s'élancent
Au printemps de quoi rêves-tu ?
D'un printemps ininterrompu