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le blog de brigitte blang

l'actualité politique vue par une militante de gauche.


C’est toujours comme ça, la vie

Publié le 14 Mars 2025, 00:12am

Catégories : #un peu de ciné - de lecture - de culture

(écrit le 14 mars 2009 et retrouvé aujourd'hui)

Ce soir, aux infos, entre deux résultats de sport, la grave nouvelle. Qui nous atteint en plein cœur. Qui nous ramène au début de l’histoire. Qui nous rappelle que même les géants… Bashung, parti, envolé, Gaby avait dû le laisser seul, à force de pas dormir, il a fait la connerie suprême : mourir. On se doutait bien un peu que ça n’irait pas jusqu’au printemps cette affaire-là. On l’avait vu l’autre soir. Bien plus fragile qu’à l’automne. L’automne dernier, vous vous souvenez, la Fête de l’Huma. Un grand moment. Il avait l’air mieux qu’à La Rochelle, on s’était repris à y croire. Et puis non…

Vous diriez quoi, vous, pour Bashung ? Pour nous, ici, c’était Lautréamont costumé en rocker… C’était quelque chose comme un petit frangin de Léo, un Léo qui aurait cousiné avec Gene Vincent. Et puis, allez, c’était simplement Bashung. Celui qui embrassait Fanny Ardant un soir contre une porte cochère, dans « Rien que des mensonges ». Celui qui jouait le pire rôle possible, un père incestueux dans « L’ombre d’un doute ». Celui qui jouait à être Bashung dans « J’ai toujours rêvé d’être un gangster ». Celui qui, dans « Bleu Pétrole », jurait de tuer la pianiste, et sûrement qu’il ne l’aura pas fait. On ne tue pas les pianistes, et même pas les guitaristes. Et les merveilleux artistes ne meurent jamais.

Ciao Monsieur Bashung...  

brigitte blang

 

  

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P
Il y a des choses comme ça qu'on sait , que l'on redoute, mais qu'on ne veut pas voir venir... Alain Bashung était apparu il y a quinze jours, fragile, amaigri sur les écrans de télé. Au mois de septembre, sur la scène de la Fête de l'Huma il avait fait frissonner les milliers de spectateurs, qui voyaient ébahis, même pour les plus aguerris ce qu'est une bête de scène, un géant.Quand un homme comme ça s'en va, c'est un univers, un monde qui part avec lui. Et déjà il nous manque.
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J
Et l'autre Allain (avec deux l, le sublime Leprest) comment il va? D'ici qu'il lâche la rampe aussi, on serait vraiment en deuil, là.
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G
Et au milieu de tous les hommages, on a oublié de rappeler que c'est lui qui jouait Robespierre dans la Révolution Française.
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