Motion commune de la gauche du PS.
C’est Hélène qui m’a appelée dès que la nouvelle est tombée. C’était un peu comme quand tu as tant et tant espéré un cadeau qui n’arrivait jamais. Moi, par exemple, je n’ai jamais vu ça, la gauche rassemblée dans mon si beau parti. Alors, une magie comme ça, tu parles si ça s’arrose ! Après, c’est Ali, pour demander si je n’avais pas un peu le casque, ce matin… Alors évidemment, on trouvera toujours des trouble-fête pour nous dire que pas assez ceci, ou trop cela, mais en gros, je vais vous dire, pas question de faire la fine bouche. On en a trop vu des congrès en pacotille où on n’avait que le choix de la peste et du choléra. Et pourtant, mes camarades, il m’en manque un. Vous voyez qui je cause ? Bien sûr. C’était si bien, tous unis derrière lui, pour le voir finir avec des gens qui ne rechignent pas aux alliances bayroutiques. Sans même parler des piscines ouvertes aux femmes, puis aux hommes, et pas aux femmes et aux hommes. Vous, je ne sais pas, mais moi, ici, j’ai comme une bouffée de tristesse qui me perle aux cils. Allez, on va dire qu’on s’en fout ? Et qu’on va le faire, tous ensemble, tous ensemble ! Chiche ?
Cette motion est le fruit du rassemblement des contributions Trait d'Union (Jean-Luc Mélenchon), Forces Militantes (Marc Dolez), Reconquêtes (Benoit Hamon, Henri Emmanuelli), Changer (Marie-Noelle Lienemann, Paul Quiles), Urgence sociale (Pierre Larrouturou), Et si le parti restait socialiste (Jacques Fleury) et D'abord redistribuer les richesses (Gérard Filoche)
Pour la signer (nous sommes déjà 1800 à l'avoir fait, allez on se bouge les touches du clavier!), cliquez là-dessous, après, ça marche tout seul.