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le blog de brigitte blang

l'actualité politique vue par une militante du parti de gauche.


Billet d’humeur et de week-end

Publié le 14 Novembre 2010, 00:00am

Catégories : #billets d'humeur


Un vrai temps de Toussaint… Sauf en 54 où elle fut rouge !

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Je reviens sur les polémiques (vraiment ? polémiques ?) de cette semaine. Nos « amis socialistes » et leurs petites phrases assassines, Cohn-Bendit qui en remet une couche, et pas du vert, là, je vous prie de croire. C’est quoi, ces gens-là, qui vont nous demander dans moins de deux ans de leur faire la courte échelle pour accéder au fauteuil suprême et qui passent leur temps à chercher les poux dans le moindre entrefilet ?  C’est quoi ces soi-disant camarades qui nous plantent des couteaux dans le dos dès qu’on a tant soit peu le dos tourné ? Jean-Luc Mélenchon est bien évidemment une cible de tout premier choix. Mais qu’on se rassure, les petites mains s’en mangent aussi dans leurs campagnes, et pour pas bien cher ! Des exemples ? Faut pas chercher bien loin. Tenez, dans mon coin, comme on vous l’a raconté dernièrement, on a soutenu les grévistes d’une usine. On s’est alors retrouvés à quelques-uns devant le tribunal de Sarreguemines, avec d’autres encore. Dont un socialiste. Même qu’il est le patron des élus de gauche à la mairie. Ce garçon arrive et en guise de bonjour, il me lance : « Tu fais toujours fort dans la récupération politique, toi ! ». Ah ouais ? Quoi comme, la récup ? C’était notre soutien officiel dans le journal qui lui avait alourdi l’estomac, le pauvre. Oui, le nôtre était paru seulement deux jours avant celui du PS ! Quel dommage ! Voyant que sur ce coup-là, il n’aurait pas beau jeu avec nous, il a attaqué fort tout de suite après. « Je te préviens, si à cause de Mélenchon, on a droit comme en 2002 à un deuxième tour Sarko - Marine Le Pen, j’achète une kalashnikoff. Et faudra faire gaffe à vous ! ». (Ce que j’ai bien aimé c’est le « Je TE préviens… ». Comme si le patron allait demander MON humble avis avant de se lancer !) Nous voilà au courant. On aura intérêt à se planquer. On a bien tenté de lui faire comprendre qu’il ne tient qu’à eux de se doter d’un VRAI programme de gauche, et qu’alors, les électeurs sauraient pour qui voter, etc. etc. Tu parles, autant siffler dans une contrebasse, il y tient à sa kalashnikoff ! C’est pas des fois qu’il l’aurait déjà commandé, son joujou de luxe ? Va savoir… Avec des copains comme ça, plus vraiment besoin de la droite. On a tout ce qu’il faut à la maison pour se coller des aigreurs. Maintenant, à la décharge de ce gars-là, il fait lui accorder que chez eux, l’exemple vient de haut. On a dans le même sac le député de service. Michel Liebgott, qu’on le nomme. Élu de la 10e circonscription, à Thionville. Le voilà sur France 3. On lui demande, bien évidemment, son avis sur les retraites. Le jour de la manif, le 6. Là, on a tout de suite senti la profondeur du message. Voilà en gros ce qu’il nous raconte, le Michel. Que la politique de Sarkozy est ultra-libérale (ça, on attendait qu’il nous le dise, on n’avait pas vu tout seuls !) et qu’en conséquence, le PS n’aurait aucun mal à se situer à gauche de Sarkozy. Ben voyons… À ce compte-là, même Bayrou est un dangereux gauchiste ! Accrochez-vous, ça continue ! « Si le PS revient aux affaires, il mènera une politique plus ou moins à gauche ». Plutôt plus, ou plutôt moins, Michel, tu peux préciser ? C’est à ce moment  précis qu’il nous cause retraites. Misère ! En se revendiquant comme social démocrate… Yes ! Des propositions concrètes ? Y en a plein plein au PS, y a qu’à demander. Tiens, au hasard, on parle de droit au départ à 60 ans seulement pour les travaux pénibles. D’autres ? Le PS souhaite un système de retraites par points et l’âge de départ relèvera du choix personnel. Dans le texte et avec tous les guillemets qu’on veut, ça donne ça : « Chaque salarié pourra à tout moment consulter le nombre de points acquis et calculer le niveau de sa retraite et choisir ainsi, l’âge de son départ, 60, 62, 65, 67… ». Comment vous appelez ça, vous ? Retraites par capitalisation, ou on se trompe ? Voilà voilà… On se dit qu’on a bien fait de filer avant la catastrophe. Mais le plus grave dans tout ça, c’est qu’ils sont convaincus d’avoir raison. Et que la gauche, c’est eux, et seulement eux. On le redit ? Misère !

 Juste encore un mot. Vu, comme vous peut-être, hier soir tard, ou plutôt ce matin tôt, Onfray à la télé. Onfray qui a poussé son indignation sur la façon dont on traite, dont on insulte Jean-Luc Mélenchon…  La seule chose qui vaille, a-t-il dit, c’est qu’avec tout ça, on oublie le fond politique de cet homme… Eh ! Bien vu. Merci Michel… Définitivement indispensable, celui-là, non ? Pas comme d’autres, si on voit ce qu’on veut dire !!!

brigitte blang

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M
<br /> Sauf que depuisn, il a changé d'opinion. Un philosophe qui vire sa cuti... ce n'est pas sérieux.<br />
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