Les pumas se sont régalés
Il ne suffit pas de partir favori, il faut encore pouvoir l’assumer.
Ibanez et les siens en ont fait l’amère expérience au Stade de France et devant des millions de téléspectateurs.
Augustin Pichot maître d’œuvre d’une bonne équipe Argentine a piégé le XV de France.
Les cartes étaient pourtant distribuées équitablement. Les uns étaient devant un public acquis à leur cause les autres bénéficiaient du « tout à gagner et du rien à perdre » qui donne un relâchement aux esprits qui permet d’exprimer les qualités au mieux des moyens.
Les Argentins avaient choisi pour cette occasion de jouer tactique. On en a vu pour preuve l’ouvreur Juan Martin Hernandez, génie du passement de bras, de la passe liftée ou de la relance dans les espaces laissés libres par l’adversaire, s’entêter à des chandelles mettant les Français sur le reculoir.
Ce Juan Martin Hernandez on l’attendait dans son rôle habituel avec comme chiens de garde Serge Betsen et Rémy Martin et on le vit dans un rôle moins étincelant mais très pragmatique et efficace, à faire pâlir d’envie le Président Sarkozy qui se trouvait dans les tribunes pour qui tous les moyens sont bons pourvu que l’efficacité (à son profit et à celles de ses amis) soit au bout.
A propos du Président, si l’équipe à l’emblème du coq ne passait pas le 1er tour de
En effet, outre ses emplois sportifs et politique, Bernard Laporte est aux commandes du casino de Saint-Julien-en-Genevois depuis mars 2007 et a racheté la licence d’exploitation au groupe Partouche. Ce casino se classe en 73ème position du classement national. A défaut de faire remonter le XV de France au classement rugbystique, il pourra toujours faire remonter le casino au classement du rapport capitalistique.
samedi 8 septembre 2007 (lu sur le site de bellaciao)