Nous étions plus d’un millier à défiler dans les rues de la ville, depuis la gare jusqu’à… la gare (!!!) en passant par la mairie. Palais d’un député-maire comme on n’en fait plus. Un de ceux qui ont voté cette loi, un de ceux qui en sont fiers, un de ceux pour qui notre cortège devait avoir quelque chose d’un peu folklorique, carnavalesque presque. Oui, on est tout de même à Sarreguemines !
Le crochet obligé par la sous-préfecture, et retour à la case départ. De mémoire de militante, jamais vu tant de monde sur le pavé de « la cité des faïences » promis. Il y a là tout ce que le monde du travail compte d’entêtés et d’opiniâtres, dûment munis des enfants, des petits-enfants, et j’en ai même vu qui avaient sorti leur grand-mère, je vous jure. Alors quand tu rentres et qu’on te dit que la mobilisation s’essouffle, tu te marres doucement !
brigitte blang