La grève est la conséquence d'une méthode de gouvernement.
PARIS, 17 oct 2007 (AFP) - Le député PS des Landes, Henri Emmanuelli, a estimé mercredi que le mouvement social de jeudi était la conséquence d' « une méthode de gouvernement ». « On commence à dire que l'on va négocier et puis on dit que les 4/5èmes de la négociation sont imposés d'avance », a-t-il dit dans les couloirs de l'Assemblée nationale.
« Qu'il faille changer les régimes spéciaux, personne n'en doute mais pourquoi ceux-là et pas d'autres? », s'est-il interrogé en citant « d'autres régimes spéciaux dans la fonction publique, comme celui des armées. Mais comme par hasard c'est les cheminots d'abord ».
« Je soutiens les manifestants », a indiqué M. Emmanuelli en précisant qu'il serait « à leurs côtés » jeudi. Il s'est dit « choqué parce que le monde de l'argent défend ses intérêts » et qu'un « salaire de cheminots ce n'est pas un salaire d'actionnaire d'EADS mais c'est eux qui devraient trinquer pendant que les autres se promènent, je ne trouve pas cela normal ».