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le blog de brigitte blang

l'actualité politique vue par une militante du parti de gauche.


DSK et FMI sont en bateau...

Publié par prs 57 sur 21 Septembre 2007, 23:00pm

Catégories : #un petit tour chez les socialistes

Strauss-Kahn choisit le FMI et renonce à ses ambitions présidentielles

vendredi 21 septembre 2007.

Source : AFP

 

L’ancien ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn renonce à ses ambitions présidentielles en s’engageant à occuper la totalité de son mandat de cinq ans à la tête du Fonds monétaire international s’il devait être porté à la tête de l’institution de Washington.

Les changements nécessaires dans le fonctionnement du FMI "ne peuvent intervenir du jour au lendemain". "Cette tâche nécessite au moins un mandat de cinq ans sur lequel je m’engage", a déclaré M. Strauss-Kahn jeudi, lors de son audition par les gouverneurs du FMI au siège de Washington.

M. Strauss-Kahn, un ancien ministre de l’Economie et des Finances, était l’un des trois grands candidats à l’investiture socialiste pour l’élection présidentielle française de mai. Les militants du PS lui avait finalement préféré Ségolène Royal comme porte-drapeau de leur parti.

Mme Royal avait été nettement battue au second tour par Nicolas Sarkozy.

La prochaine présidentielle aura lieu au printemps 2012, si le calendrier normal devait être respecté. Si M. Strauss-Kahn avait voulu se présenter à cette élection, il aurait dû quitter ses fonctions à Washington au moins un an auparavant pour obtenir la désignation de son parti et faire campagne.

La candidature de M. Strauss-Kahn à la tête du FMI avait été proposée par M. Sarkozy, qui voyait en lui "un homme de qualité, qui a une expérience et une compétence"."Dominique Strauss-Kahn et moi nous avons les mêmes idées du FMI, je ferai campagne pour qu’il soit retenu comme directeur général du FMI", avait souligné le président de la République en juillet dernier.

M. Strauss-Kahn, 58 ans, jouit d’une excellente réputation dans les milieux financiers depuis son passage comme ministre des Finances de 1997 à 1999.

Lors de son grand oral de Washington, Dominique Strauss-Kahn a estimé que "l’existence même" du FMI, violemment contesté par les mouvements anti-libéraux et altermondialistes était en jeu. La tâche du futur directeur général sera "de reconstruire la crédibilité et l’efficacité du Fonds", a-t-il relevé.

Après avoir rencontré nombre de dirigeants, en particulier de pays en développement, lors d’un voyage de "60.000 miles" (100.000 kilomètres), l’ancien ministre français de l’Economie et des Finances s’est dit "frappé combien l’institution se trouvait à la croisée des chemins".

"Ce qui pourrait bien être en jeu aujourd’hui, c’est l’existence même du FMI en tant qu’institution majeure apportant la stabilité financière au monde", a ajouté M. Strauss-Kahn, dont l’intervention a été diffusée à la presse.

L’ancien ministre a relevé que "le mandat du FMI n’a pas beaucoup changé" depuis sa création après la seconde guerre mondiale, alors que le contexte est totalement différent, avec la mondialisation des échanges. "Le FMI doit conserver un rôle central dans un contexte qui est complètement différent de celui qui prévalait lorsqu’il a été créé", a-t-il noté.

M. Strauss-Kahn a affirmé aux gouverneurs du FMI qu’il "ne voulait pas être le candidat du Nord contre le Sud ou des riches contre les pauvres. D’abord, ce n’est pas ce en quoi je crois. Et, deuxièmement - et cela est plus important - parce que cela signifierait que le Fonds est condamné à l’échec".

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