Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

le blog de brigitte blang

l'actualité politique vue par une militante du parti de gauche.


la lettre d'Alexis... suite

Publié par prs 57 sur 5 Mars 2007, 02:00am

Catégories : #prs57


Offensive contre les travailleurs et les retraités

 

Le Pen contre la retraite à 60 ans

« La gauche socialo-communiste, aveugle et bornée a, à l’inverse des besoins, réduit la date de la retraite à 60 ans, voire pour certains à 55 ou même 50 ans. On a favorisé, en les payant, les départs en préretraites et pour couronner le tout, réduit la durée hebdomadaire du travail à 35 heures. » (Le Pen, 24 février à Lille).

Plus précis, dans son programme de gouvernement 2007, le FN se prononce pour « le retour à 65 ans de l’âge légal de la retraite (…) et la liberté donnée aux Français de travailler au-delà s’ils le désirent ».

C’est là le vrai visage de leur projet de société : de vieux salariés qui travaillent encore… même après leur retraite !

 

Anti-américain mais très reaganien

Le Pen a beau fustiger « l’ultralibéralisme mondialiste » et « le capitalisme financier planétaire », ses propositions économiques profiteraient largement aux plus riches et aux rentiers sur le dos des salariés. À l’image de Reagan et Thatcher, il propose en effet « la suppression progressive de l’impôt sur le revenu ». Pire, il propose aussi de baisser considérablement la taxation des plus values des fonctionnaires qui descendrait à 15% voire 10% ; le capital serait ainsi encore moins taxé qu’aujourd’hui au détriment du travail.

 

L’Education Nationale transformée en grand marché inégalitaire

« L’autorité doit être affirmée dans les établissements scolaires, au besoin en suspendant à la famille de tout élève perturbateur les diverses allocations familiales dont elle bénéficie ». « Suppression de 20 000 personnels administratifs et techniques », « l’Etat (…) permettra, par la mise en place du chèque scolaire, le libre choix de l’école à tous les parents. La carte scolaire sera progressivement supprimée ». (FN, programme présidentiel 2007)

 

Quand Sarkozy drague Le Pen

Qui se souvient qu’en 1998, en pleine coupe du monde de football, Nicolas Sarkozy avait déclaré à la radio : « Quoi de plus naturel que la préférence nationale ? Les millions de Français qui soutiennent leur équipe n’en font-ils pas ? » « Les mots de préférence nationale n’ont aucune raison d’être présentés comme des tabous ».

Le directeur de campagne de Sarkozy, Claude Guéant, a lâché le morceau mardi 27 février sur Europe 1 : « l’UMP ne demandera pas à ses élus de soutenir Jean-Marie Le Pen, mais il est clair qu’il serait anormal qu’il ne soit pas présent au premier tour ». Autrement dit, l’UMP n’interdit nullement à ses élus de parrainer Le Pen pour l’aider à être candidat.

À la question « Auriez-vous moins de mal à appeler à voter Sarkosy que vous n’en avez eu pour appeler à voter Chirac ? », Jean-Marie Le Pen a répondu le 1er septembre 2005 sur LCI : « sans doute oui, tout de même ». « Jacques Chirac a témoigné à l’égard du FN une hostilité constante et injustifiée (…), alors que M. Sarkozy, lui, nuance tout de même sa rivalité politique naturelle ». « Sur un certain nombre de sujets il est d’accord avec mes propositions et analyses. »

 Alexis Corbière (dans A Gauche)

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
Et oui brigitte l'offensive est généralisée contre les travailleurs. Comme si perdre 10 points dans la répartition de la richesse nationale ne suffisait pas à satisfaire la voracité des financiers, les politiques en selle apportent leur concours. Les candidats du non qui proposent d'autres solutions ne sont pas audibles. Il est fort à craindre que le problème ce règle un jour par le peuple excédé sans les politiques.   Alain   
Répondre

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents