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le blog de brigitte blang

l'actualité politique vue par une militante du parti de gauche.


de ci de là, pour un dimanche.

Publié par prs 57 sur 28 Janvier 2007, 17:29pm

Catégories : #médias

Au hasard du week-end.

 Quelques pépites, à ne surtout pas rater :

 A la télé, d’abord et sans ordre, mardi, le début d’une série en trois épisodes « Camarades ». Comme on peut le penser, ça va nous raconter les destins croisés et recroisés de six jeunes communistes dans la France de l’immédiat après-guerre. Destins singuliers, destins de jeunes gens, pris dans la tourmente des choix assumés, destins de résistants, de résistantes aussi. Ils sont six, trois filles et trois garçons, si différents, malgré leurs engagements communs. L’histoire, qui mêle documents et fiction, va nous balader à travers vingt ans de bouleversements personnels et sociaux, le Parti vu de l’intérieur, quand il faisait 25% des voix… Avec ses générosités et aussi ses excès On se retrouvera quelque part entre Scola et Sautet. Les auteurs Virginie Brac et François Luciani nous avaient déjà emmenés au pays des idées, avec un magnifique film sur la guerre d’Algérie. Les lendemains n’ont pas encore fini de chanter, tant que des hommes et des femmes se lèveront pour redire ce que ces années-là ont eu d’exaltant. Ils n’ont pas « voulu montrer des saints, mais des gens formidables, même s’ils se trompent parfois. » Souvenez-vous, c’est « un joli nom, Camarade, qui marie cerises et grenade, aux cent fleurs du mois de Mai ». Et si, vous aussi, vous avez accompagné votre papa  diffuser l’Huma le dimanche matin, fatalement, ça va vous raconter des trucs…

Demain soir, une fois n’est pas coutume, on se fait violence et on regarde TF1. Là encore, un téléfilm, sujet grave s’il en est, l’Affaire Ranucci. C’était hier, semble-t-il, ce matin de juillet 76, là-haut en bord de mer, la radio avait annoncé la mort de Christian Ranucci. On avait pris fait et cause dans cette histoire. On avait signé des tas de pétitions pour demander sa grâce, pour refuser la peine de mort, pour exiger la vérité, dans cette horreur. Ce film-là, ce n’est pas « Le Pull-over Rouge », celui-là est le point de vue de la mère de Ranucci. Une femme magnifique, qui s’est battue, en vain, pour la vie de son enfant, comme les parents de la petite victime se battaient pour la mémoire de leur fille. On se souvient tous de Giquel : « La France a peur… » C’était les débuts de la télé directrice des consciences. Sacrés débuts…

 Autre chose, et qui n’a rien à voir, en forme de chiffres cette fois.

150 : C’est le nombre d’emplois supprimés chez Kodak, à Créteil. En attendant la fermeture du site de Chalon-sur-Saône (1000 salariés, quand même…) à l’horizon 2012. Merci le numérique ! Déjà, chez nous dans ce petit patelin, le photographe local, il a mis la clef sous le paillasson…

3000, c’est en euros, le montant du SMIC que donnerait Mano Solo, s’il était Président de la République, entre autres joyeusetés, à côté de tas d’autres propositions très marrantes, comme réduire les crédits de l’armée pour les donner à la Recherche. Pas si mal, les doux rêveurs…  

6,95 milliards de dollars, ça vous inspire quoi ? Ca fait beaucoup, hein ? Eh bien, c’est ce que représentent les bénéfices des casinos de Macao ! Las Vegas détrônée !!! Par une ville chinoise !  On marche sur la tête, non ?

15 : ce sont les engagements de Marie-George Buffet dans son programme (à lire ici prochainement), ça va du SMIC à la santé en passant par l’agriculture et les services publics. C’est du concret. Sans commentaires de la socialiste que je suis, mais bon, c’est du concret…

1000000 : nombre d’associations en France. A propos, PRS, c’est une association, justement !

17,7 millions, nombre de chômeurs dans l’Union Européenne.

 28,5% à présent. C’est le taux de voix obtenu par les ultranationalistes serbes aux élections législatives. Des commentaires ? Non, pas vraiment, seulement une grosse fatigue. On va où, là ?

 Au Portugal, rappelons-le, les femmes sont toujours soumises à une loi des plus répressives qui soit, sur l’interruption de grossesse. En février aura lieu un référendum tendant à dépénaliser l’IVG. Dans cette perspective se tenait aujourd’hui une grande manifestation à Lisbonne. De nombreux parlementaires européens y étaient. L’occasion ou jamais de se souvenir des Polonaises, bridées par un gouvernement des plus réactionnaires, des plus rétrogrades, en un mot, un gouvernement obscurantiste.

Un cocorico sympa, pour une fois, on ne va pas bouder notre plaisir, tout de même. On vous parle ici depuis la Lorraine. Alors, un bravo amical à un super-lorrain (fils de rital, aussi, mine de rien !) : Michel Platini, qui vient d’être élu (ou peut-être bien nommé, j’ai des lacunes en instances du foot, j’avoue !) patron de la Fédération européenne de football. C’est chouette, un type qui sait ce qu’un terrain veut dire, et aussi un ballon, et aussi, ce n’est pas anodin, une équipe de copains qui s’amusent ensemble. Ce gars-là a tenu un discours pas banal dans ce qui ressemblait jusqu’à samedi à un temple du fric. Il a rappelé des évidences, que tout le monde avait oubliées, on dirait : que le foot, c’est un jeu, c’est un sport et pas seulement des actions en bourse. Ca a l’air bête, dit comme ça, mais ça m’a rappelé un propos de Jacquard sur le même thème. Il racontait qu’en Afrique, il existe deux patelins qui jouent au foot toutes les semaines l’un contre l’autre. Jusque là, rien de bien formidable. C’est au moment du premier but que ça devient franchement drôle : le gars qui vient de marquer, il passe automatiquement dans l’équipe d’en face ! C’est à ces deux villages-là que j’ai pensé vendredi, quand j’ai entendu « Platoche ». Peut-être il ne va pas arriver à bouger la grosse machine du pognon-roi. Peut-être… Sûrement même. Mais en attendant, ça a filé un sacré coup de frais dans le marigot, ses petites phrases, non ? Courage, Michel, le but il est là, tu vas marquer, c’est sûr. (Au fait, il en a mis combien, des coups de boule, Platini ? Aucun ? Vous êtes sûrs ?) Alors, puisqu’on parle foot, saluons le Parti Socialiste qui vient de siffler la fin de la partie pour son joueur le plus minable, le moins fréquentable, on a nommé Georges Frêche. Basta ! Nous voilà bien débarrassés. Notons aussi, au passage, que j’ai peu lu sur les blogs de mes copains de parti des demandes fermes pour son éjection… On va mettre ça sur le compte de l’oubli, il y avait tant à faire ces derniers temps au parti.

 brigitte blang prs57(La suite de nos rubriques cinéma dans quelques jours)

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