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le blog de brigitte blang

l'actualité politique vue par une militante du parti de gauche.


28 août 1963 : I have a dream

Publié par Brigitte Blang sur 27 Août 2017, 22:00pm

Catégories : #série estivale

28 août 1963 : I have a dream

28 août 1963 : I have a dream

Discours de Martin Luther King à Washington.

Lorsqu’en avril 1968, Martin Luther King est assassiné à Memphis, le monde entier bruit d’une petite phrase qui résonne au cœur de tous ceux dont la conscience est un peu éveillée. Le monde entier se souvient alors d’un jour d’août 1963. Ce jour où, devant 250000 manifestants rassemblés face au Mémorial de Lincoln, un jeune pasteur noir américain prononce un discours. Un discours que personne n’oubliera jamais plus.

Depuis des années, il lutte contre toutes les formes de discrimination par des boycotts, des marches, des rassemblements pacifiques, des revendications pour les Droits civiques de tous les citoyens états-uniens, quelle que soit leur origine.

Nous sommes en 1963, un siècle après la Proclamation d’émancipation libératrice de millions d’esclaves. Émancipation certes, mais la réalité est loin d’être aussi évidente que le texte le prononce. L’égalité n’est qu’un trompe-l’œil, et les humiliations sont le lot quotidien de la communauté afro-américaine.

En juin, Kennedy propose un texte sur les droits. King et ses amis décident de le soutenir, en organisant une grande marche pour la liberté vers Washington. Tous les leaders de la manifestation sont convenus de prononcer des paroles d’apaisement afin de ne pas attiser la violence redoutée.

D’emblée, Martin Luther King pointe les inégalités en matière de droits et d’emploi. Mais bientôt, encouragé par son amie Mahalia Jackson (« Parle-nous de ton rêve, Martin ! »), il sort du sentier tracé et lance cette petite phrase qui revient, en leitmotiv, tout au long de sa prise de parole : I have a dream…

Il a fait un rêve… Un rêve pour un pays où l’esclavage et la haine auraient laissé place à la liberté, à l’égalité. Un rêve où les gouvernants successifs ne trahiraient plus l’idéal de la Déclaration d’indépendance. Un rêve où « un noir tout autant qu’un blanc serait assuré d’un droit inaliénable à la vie, à la quête du bonheur… »

Le pasteur King a fait un rêve… que reprennent tous les hommes épris de justice. Aux USA, bien sûr, mais aussi partout dans le monde. Le rêve aussi d’un certain Mandela.

Un rêve auquel nous allons continuer à croire, malgré les menaces. Malgré les nuages qui s’accumulent au-dessus de Charlotteville. Et de la Maison Blanche.

Brigitte Blang

28 août 1963 : I have a dream
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