À deux pas de la préfecture et de l’Hôtel du Département où siège le Conseil Régional.
Ils viennent principalement des pays en marge de l’Europe, à l’Est. Toujours du Kosovo, d’Albanie, d’Arménie… Les demandeurs d’asile d’Afrique du Nord et sub-saharienne sont peu nombreux. Pratiquement personne venant d’Asie. Les flux de demande d’asile sont conditionnés par l’existence de communautés sur place et organisées en fonction de réseaux qui ont inscrit Metz comme une destination. Ils campent et dorment sur place en attendant une solution à leur hébergement.
Rien n’empêchera ces déplacements et cette volonté de survivre malgré tous les obstacles qui se dressent devant ces voyages risqués. Une ONG italienne a estimé à près de 12 000 le nombre de personnes mortes par noyade pour avoir tenter de franchir le détroit qui sépare la Tunisie de l’Italie ! Un immense cimetière marin.
La Francedont certains disent encore qu’elle est le « pays des droits de l’homme », se doit d’accueillir tous ceux qui sollicitent l’asile en raison des persécutions qu’elles subissent. C’est inscrit dans sa Constitution et dans la charte qu’elle a adoptée dans le traité européen qui précise les raisons et les conditions de cet accueil. La Préfecture doit recevoir leur demande d’asile, c’est la loi et pendant le traitement de leur dossier assure leur hébergement et leur subsistance.
Aujourd’hui, mais depuis un certain temps déjà, ces familles ne sont pas hébergées et dorment dans des toiles de tentes mise à disposition par des associations qui essaient de secourir ces familles dans le plus grand dénuement.
Cette situation inacceptable ne peut perdurer, il faut y mettre fin ! Les associations ne sont plus écoutées et dans cette année électorale les citoyens peuvent encore se faire entendre !
Pour cela nous vous proposons d’écrire aux élus de notre département chacun d’entre nous dans sa circonscription.
Madame, Monsieur la/le député/e - la/le sénateur/trice
Depuis plusieurs semaines à Metz des personnes, des familles avec enfants, des femmes enceintes dorment dehors. Le « 115 » n’assure plus l’hébergement.
Cette situation est moralement inacceptable. Elle est contraire à l’article L 111-2 du code de l’action sociale qui garantit au titre de l’aide sociale la prise en charge des frais d’hébergement.
Aussi, nous vous demandons de bien vouloir faire le nécessaire auprès des autorités compétentes pour que cette situation scandaleuse cesse le plus rapidement possible.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur la/le député/e - la/le sénateur/trice, mes remerciements anticipés pour l’intervention que vous ne manquerez pas de mener et l’expression de mes salutations citoyennes.