Aujourd’hui, quarante six ans après, la mort du Che.
Jacques Seyriès en parle mieux que bien, comme toujours sur le site PG Midi-Pyrénées, là juste en dessous. Il vous raconte toute l’épopée, comme s’il y était (eh Jacques, tu y étais ?). Pour tout savoir, il vous suffit de cliquer sur la barre de liens, fastoche !
Che Guevara : un symbole d’éthique, d’espérance, d’internationalisme, de justice sociale pour l’Amérique latine
De mon côté, hommage au personnage, par delà celui qui fut notre référence absolue, y compris dans la récupération médiatique incontournable (j’ai encore en mémoire un jardin public à Paris et deux de mes gamines hurlant le refrain du Commandante Che Guevara, sans même savoir qui il était, et tous ceux qui ont des trousses à son effigie, sans parler des stylos et autres scandaleux objets de consommation…), j’ai préféré faire appel à… Lavilliers (j’en entends déjà : tiens, ça faisait longtemps qu’elle ne nous avait pas bassinés avec Nanard le Stéphanois !). Ça marche quand même pour vous, oui ?
brigitte blang
Allongé les yeux grands ouverts
À l’hôpital de Vallée Grande
Chemise déchirée, en plein air
Les tueurs aux tueurs ressemblent.
Sur la photo ils posent à mort
Mais on le voit bien, dépassés,
Par l’aigle qu’ils ont accroché
Qui les ignore
À côté il y a une école
Où des gamins apprennent à lire
Posé là un journal de bord
Où tu n’as pas le temps d’écrire
Le nom de celui qui trahit
Le 7 octobre en Bolivie
Près de ce mort si jeune encore
Qui les ignore
En octobre 67 dans la Sierra
Ernesto Che Guevara
A pris son indépendance
En octobre 67 dans la sierra
Ernesto Che Guevara
Quelle solitude, quelle errance (bis)
Sur la photo originale
Il y a quelqu’un d’autre et un palmier
Mais la légende recadrée
Garde l’étoile bien au centre ;
À Vallée Grande les yeux grands ouverts
La révolte s’est fait la paire
Avec ce mort si jeune encore
Qui nous ignore
Quatre balles, les poumons percés
Dans le labyrinthe d’Orphée
Cet insomniaque pulmonaire
A toujours cet air inspiré
On dort si bien avec la mort
Les marchands ont canonisé
Ce romantique si jeune encore
Qui les ignore
Refrain (bis)