Ensemble, faisons reculer le gouvernement : Grand meeting unitaire Salle Japy à Paris le 27 novembre avec JL Mélenchon (PRS), MG Buffet (PCF), G Sarre (MRC), E Coquerel (MARS), F Wurtz et MN Lienemann (députés européens), C Picquet (LCR Unir)
mardi 27 novembre 2007.
MEETING CONTRE LE TRAITE BIS "SARKOZY"
CONTRE
GYMNASE JAPY - métro Voltaire ou Charonne
La grande arme de Sarkozy et de la droite, c’est la division : faire passer les cheminots pour des privilégiés, les fonctionnaires pour des parasites, les pauvres pour des assistés...,
et ceux qui luttent pour des égoïstes et des casseurs.
Après eux, ce sera au tour des autres. Un seul objectif, comme l’a reconnu D. Kessler, vice-président du MEDEF, c’est de casser le modèle social français issu de la guerre et de
REFERENDUM SUR LE TRAITE EUROPEEN BIS
Ce n’est pas pour rien que N. Sarkozy veut faire rentrer par la fenêtre le traité européen que le peuple a mis à la porte en 2005 : c’est le moyen d’obliger à ces politiques de casse sociale et d’austérité qui profitent tant aux marchés financiers et aux plus riches.
Et croyez-en Giscard d’Estaing, c’est bien le même traité : « Les outils sont exactement les mêmes, seul l’ordre a été changé dans la boîte à outils », dit-il. La concurrence comme dogme intangible, y compris concernant les services publics, y est réaffi rmée. Le marché du travail sera déréglementé alors que le dumping fi scal et le moins disant social et fi scal triomphent.
Seul le peuple peut par référendum valider ou invalider ce qu’il a lui même décidé ainsi. Le PCF fait signer une pétition en faveur d’un telle consultation. Ensemble, il est possible de gagner un tel référendum.
Retraites : après « eux », ce sera « tous »
Complaisamment relayés par les grands médias, le pouvoir mène une campagne de désinformation massive pour présenter les régimes de retraites des cheminots, des agents de
La vérité, c’est qu’on s’est attaqué en 2003 au régime général, maintenant aux régimes spéciaux au motif « d’équité », et qu’ensuite on fera baisser toutes les retraites en passant à 41, voire 42 annuités pour tout le monde.
Fonction publique : « travailler plus pour gagner moins » !
22 800 emplois publics en moins en 2008, pouvoir d’achat en baisse constante : c’est une volonté délibérée de mettre à mal la fonction publique, pour ensuite proclamer son inefficacité et la liquider en vantant la privatisation. Or il n’y a pas de République sans services publics, donc sans fonction publique, ni de fonction publique digne de ce nom sans fonctionnaires statutaires correctement rémunérés.
« Travailler plus pour gagner plus » : le slogan a fait long feu. La vérité, c ‘est la baisse du pouvoir d’achat pour tous, dans le public et dans le privé ; sauf bien sûr les privilégiés, les vrais, ceux qui ont au passage bénéficié des 15 milliards d’euros de cadeaux fiscaux de juillet. Et c’est la poursuite des délocalisations et des fermetures qui augmentent le nombre de celles et ceux qui voudraient tout simplement travailler normalement.
Pécresse ou l’Université à deux vitesses
Votée au coeur de l’été, la loi « Pécresse » sur l’Université est une parodie de démocratie. Quand tant d’étudiants vivent mal, étudient dans de mauvaises conditions, l’enseignement supérieur a certes besoin de réforme mais pour aller de l’avant, pas pour reculer. La loi « Pecresse » place l’Université au service du marché, des besoins à court terme des entreprises. A la clef, la disparition massive de filières et d’enseignements, la création de quelques centres élitistes et la pénurie pour le plus grand nombre. Dans tous les pays qui ont déjà fait cette réforme, les conséquences sont là : les inégalités entre les facs et entre les étudiants se développent et on se dirige vers un enseignement supérieur à deux vitesses.
Rassemblons-nous pour résister et faire reculer le gouvernement
A celles et ceux qui dénoncent tous ces mauvais coups, Sarkozy répond : j’ai été élu pour ça. C’est une tromperie. Ou alors, comme y tendent les projets de réformes constitutionnelles du Président de