Pour qu’« aucune chaise ne soit vide à la rentrée »
Immigration. De la protection des enfants à la lutte contre le nouveau projet de loi, les associations appellent à manifester dimanche, à Paris.
C’est à un véritable tour d’horizon des principales problématiques qui mettent en cause les étrangers que Réseau Éducation sans frontières et uni(e) s contre l’immigration jetable avaient convié la presse hier. Parce qu’il y a urgence à organiser la veille contre « les mauvais coups de l’été ». « Il y a péril en la demeure », précisait, d’emblée Jean-Jacques Hazan, pour
Renforcer les réseaux de vigilance
Seul un fort mouvement d’opinion permettrait de mettre le pays en adéquation avec les 77 % de sondés qui se déclarent favorables à des régularisations, au cas par cas des sans-papiers. Pour qu’« aucune chaise ne soit vide à la rentrée »,
« Il suffirait de reconnaître un droit qui existe, celui de vivre en famille, s’indignait Brigitte Wieser pour RESF, qui témoignait du courage de ce jeune majeur, qui, pendant ses quinze jours en centre de rétention, continuait à potasser ses révisions pour le bac… L’histoire s’est bien terminée puisqu’il a pu le passer. Mais combien d’autres ont été reconduits hors du territoire ?
L’emballement du système conduit à la saturation des centres de rétention - dont la construction s’intensifie - mais surtout à la déshumanisation des conditions d’accueil, « à l’industrialisation des procédures d’éloignement », dénonçait Camille Désert, de
Moralité : une manifestation est organisée dimanche 1er juillet, histoire de réunir dans un grand mouvement de lutte toutes les sensibilités. Huit cortèges se retrouveront à 16 heures, qui à Belleville, qui à
Émilie Rive dans l’Huma