Les Résistants indignés par Sarkozy se rassemblent au Plateau des Glières
mardi 8 mai 2007.
Rendez-vous le 13 mai à midi au Plateau des Glières.
Des citoyens haut-savoyards soutenus par trois figures de la résistance en Haute-Savoie, *Walter Bassan* déporté, résistant, rescapé de Dachau, *Robert Lacroix*, résistant, et *Constant Paisant* résistant, ancien des Glières, disent leur indignation et lancent un appel à un rassemblement sur le plateau des Glières *dimanche 13 mai 2007* à midi pour dire :
Non, M. Sarkozy, les combattants des Glières ne sont pas récupérables !
M. Sarkozy vient de réaliser une opération médiatique sur le lieu des combats de 1944, aux Glières. Tantôt marchant absolument seul vers le monument, tantôt serré par des parlementaires de son parti et entouré de micros et caméras, il est certain que M. Sarkozy disposait d’un bon metteur en scène ce vendredi 4 mai 2007. Les dialogues étaient beaucoup moins affûtés : parler de la « sérénité » du lieu s’accommodait bien mal de la bousculade médiatique de ce jour là. Et les propos polémiques contre sa concurrente au poste de
M. Sarkozy ne sert pas la mémoire des Glières et de
Nul ne lui contesterait le droit de rendre un hommage personnel et discret aux hommes tombés ici. Nul ne lui contesterait le droit de rendre un hommage public dans une fonction officielle.
Nous lui contestons le droit de récupérer un symbole historique au service de son ambition personnelle, dans une mise en scène détestable à quelques heures du scrutin.
La mémoire des combattants des Glières appartient au peuple français. Les avancées politiques issues de ces sacrifices et des combats de toutes les Forces Françaises de l’Intérieur doivent être défendues. Le programme du Conseil National de
Nous appelons à un rassemblement digne sur le plateau des Glières, autour d’un repas tiré du sac et fraternellement partagé, *dimanche 13 mai 2007 vers midi* : citoyennes et citoyens sont conviés à montrer que ce sont des gens du peuple, d’origines très diverses, qui se sont dressés ici contre l’oppression.
*Non*, aucun politique en campagne, de quelque bord qu’il soit, n’aurait dû venir entacher l’esprit du plateau.
Haute-Savoie, le 5 mai 2007
[1] Le mot "Non", fermement opposé à la force, possède une puissance mystérieuse qui vient du fond des siècles. » extrait du discours prononcé par André Malraux, le 2 septembre 1973, à l’occasion de l’inauguration du Monument de
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