Qui aurait imaginé qu’il lâcherait la rampe un jour de fête nationale ? Vous ? C’est d’un mauvais goût pour une graine d’ananar de célébrer de quelque manière que ce soit le drapeau tricolore. Celui-là avait plutôt fiché au cœur un pavillon noir. Mais n’empêche, il est parti un 14 juillet, il y a tout juste 20 ans. Et depuis, chaque année, on a la souvenance qui dégouline. Ici aussi on a décidé ici de fêter ça. En douce, avec autre chose que ses mots, puisque ceux-là, justement, il n’est pas de jour où on ne les écoute pas. Ceux que Jonasz inventa pour lui sont de bon aloi. Alors allons-y, histoire de dire qu’on fera dans le pas commun. (bb)
Léo (Michel Jonasz)
J'ai ton île Saint-Louis dans l'ciboulot
J'ai ta jolie môme et tes sanglots
Les chevaux de la mer au grand galop
Léo, l'indifférence c'est le fléau
Chacun son portable et allo
Enfermés dans nos bungalows
Léo, on regarde notre vie par un hublot
On est en bas et toi là-haut
Et elle nous manque ta voix, salaud
Léo, Léo, Léo, Léo
Ce temps que l'on perd à attendre le gros lot
La vie nous file entre les doigts comme de l'eau
Elle doit nous prendre pour des charlots
Léo l’indifférence c’est le fléau
Chacun son portable et allo
Enfermés dans nos bungalows
Léo Léo Léo Léo
J’ai ton île Saint-Louis dans l’ciboulot
J’ai ta jolie môme et tes sanglots
Les chevaux de la mer au grand galop
Léo Léo Léo Léo.