Ce sont les dernières phrases du Feu, d’Henri Barbusse (1915).
Et le 11 novembre 1918, le soleil brilla pour de bon.
« Et tandis que nous nous apprêtons à rejoindre les autres, pour recommencer la guerre, le ciel noir, bouché d’orage, s’ouvre doucement au-dessus de nos têtes. Entre deux masses de nuées ténébreuses, un éclair tranquille en sort, et cette ligne de lumière, si resserrée, si endeuillée, si pauvre, qu’elle a l’air pensante, apporte tout de même la preuve que le soleil existe. »
(l'image est, bien entendu, de Jacques Tardi, dans sa somme époustouflante Putain de guerre)