Le 22 avril 2002, je suis arrivée au collège avec notre lecteur de CD et une pile de chansons.
Toute la journée, je les ai fait jouer pour tous mes élèves.
Parmi ces chansons, il y avait celle-ci, de Louis Chédid. Elle s’appelle Anne ma sœur Anne.
N’oublions pas, amis, n’oublions rien, n’oublions jamais.
Elle est revenue, la vermine…
Brigitte
« Anne, ma sœur Anne,
Si j' te disais c' que j' vois v'nir,
Anne, ma sœur Anne,
J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar...
Sale cafard !
Anne, ma sœur Anne,
En écrivant ton journal du fond d' ton placard,
Anne, ma sœur Anne,
Tu pensais qu'on n'oublierait jamais, mais...
Mauvaise mémoire !
Elle ressort de sa tanière, la nazi-nostalgie:
Croix gammée, bottes à clous, et toute la panoplie.
Elle a pignon sur rue, des adeptes, un parti...
La voilà revenue, l'historique hystérie !
Anne, ma sœur Anne,
Si j' te disais c' que j'entends,
Anne, ma sœur Anne,
Les mêmes discours, les mêmes slogans,
Les mêmes aboiements !
Anne, ma sœur Anne,
J'aurais tant voulu te dire, p'tite fille martyre :
Anne, ma sœur Anne,
Tu peux dormir tranquille, elle reviendra plus,
La vermine ! »