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« Centre de rétention : ce n’est pas une solution »

La presse luxembourgeoise s’est fait l’écho de l’ouverture prochaine d’un centre de rétention à Findel. Nos camarades de déi Lénk s’opposent vivement à l’existence de cette structure. Par la voix de leur député André Hoffmann, ils le font savoir.

« Ni la fermeture des frontières de l’Europe, ni les centres de rétention, ni l’application restrictive du droit d’asile, ni les expulsions ne constituent une approche adéquate et humaine des problèmes de la migration. Les ONG luxembourgeoises ont émis leurs critiques et leurs propositions concernant la nouvelle législation du droit d’asile : trop peu d’alternatives à la rétention, protection insuffisante des demandeurs d’asile lors du retour forcé, définition trop extensive du risque de fuite etc. L’affaire du citoyen tunisien arrêté, puis expulsé en Tunisie, mis en prison sans procès convenable, torturé ; les milliers de morts en Méditerranée et aux frontières de l’Europe ; le scandale de la collaboration avec des dictatures pour maîtriser les « flux » devraient inciter nos responsables politiques à une réflexion approfondie sur le droit d’asile. La confrontation ouverte avec l’histoire migratoire de l’Europe elle-même au cours des siècles passés faciliterait une approche moins médiatique, moins répressive, plus réaliste et plus humaine des migrations aux temps de la globalisation. » 

André Hoffmann, député de déi Lénk

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