Le loup, la biche et le chevalier Paroles: Maurice Pon. Musique: Henri Salvador 1950 |
Une chanson douce O le joli conte que voilà,
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Voilà, on ne va pas en faire des caisses non plus, n’est-ce pas, d’autant que, révérence gardée envers les vieux ados du temps de Zorro et de Juanita Banana (misère…), ce n’était pas réellement notre verre de ti punch ce chanteur. Mais comme disait Oncle Georges, « il est toujours joli, le temps passé, une fois qu’ils ont cassé leur pi-i-ipe… » sacrifions donc aux louanges unanimes, ou presque. Pour moi, ce fut dans des années inavouables tant elles sont antédiluviennes, la découverte de Boris Vian, et aussi du regretté Scopitone, dans un camping varois, Zorro et Minnie petite souris, je peux vous dire que Léo, le grand Jacques, Ferrat et quelques autres n'avaient plus qu'à aller se rhabiller! Et puis un grand texte de Dimey: "Syracuse", ou comment voyager dans son dortoir de lycéenne, l'oreille collée au transistor, sans oublier "Ma Doudou", qui est partie tout là-bas, toute la tristesse d'un abandon, cachée sous des notes chaloupées. Rien d’autre encore que des souvenirs de chanson chuchotée aux oreilles d’un bébé, puis d’un autre, et d’un autre encore. Rien d’autre enfin, qu’un petit coucou en forme de complicité à mon copain Étienne, qui en avait si joliment détourné les paroles au moment de Noël. Ciao Étienne, tu m’auras bien fait rire, et rêver aussi… et ce n’est pas si banal, par les temps qui courent. Tous les autres ne m’en voudront pas de ne pas les transcrire ici, ce ne serait peut-être pas très raisonnable, sur un blog de « grande écoute » ! Au grand jeu du portrait chinois, qui fait le loup, la biche ou le chevalier ?