La dette est devenue l’alibi des politiques de rigueur budgétaire, justifiant la suppression massive de postes dans les services publics. Elle est présentée de façon anxiogène comme un poids sur les générations futures. Endossant ce discours, l’actuel gouvernement a pourtant repoussé à 2012 l’horizon de la réduction de la dette, après les mesures fiscales votées au cours de la session de juillet.
Pourquoi la dette publique a-t-elle explosé depuis 30 ans ?
Sommes-nous les plus mauvais élèves de la classe mondiale ?
À qui profite la dette publique ?
L’État est-il trop ou mauvais dépensier ?
Existe-t-il de bons et de mauvais déficits ?
Les économistes sont-ils tous d’accord au sujet de la dette ?
Faut-il augmenter, stabiliser ou réduire les prélèvements obligatoires ?
Faut-il réformer le financement de l’assurance maladie et des retraites ?
Faut-il durcir ou assouplir le pacte de stabilité ?
Comment amener
Quel est le débouché politique d’une pensée de gauche « décomplexée » ?
L’ouvrage de Liêm Hoang-Ngoc prend le contre-pied de l’opinion dominante. À travers dix réponses pédagogiques, il démontre que, dans une situation où l’abondante épargne ne finance aucunement l’investissement des entreprises (ce dernier subissant une grave panne), il est sain que cette épargne finance des dépenses publiques « porteuses d’avenir ». La dette ne pèse aucunement sur les générations futures, elles est aujourd’hui portée par les créanciers de l’État et leur procure dès à présent des intérêts. Les marchés considèrent d’ailleurs les obligations d’État comme une valeur refuge. L’État peut donc se financer à très bas taux d’intérêt, ce qui rend la dette « soutenable ». C’est pourquoi le président de
Liêm Hoang-Ngoc apporte par ailleurs un éclairage inédit sur des dossiers d’actualité tels que les régimes spéciaux, les alternatives à
Liêm Hoang-Ngoc, responsable national à l’économie au PS, est maître de conférences en économie à Paris I-Panthéon Sorbonne. Il a 42 ans. Initiateur de l’« appel des économistes pour sortir de la pensée unique » en 1996, il est membre du Parti socialiste et auteur notamment de « Vive l’impôt » (Grasset, 2007) et « Refermons la parenthèse libérale » (