Pour ne plus revivre 2007, donnons une force nouvelle à la gauche !
Des signaux de cette sorte, il y en eut quelques uns. Au moins à l’état de promesses. D’abord à l’Agora de l’Humanité, dans la première rencontre depuis la défaite présidentielle entre les dirigeants des quatre principaux partis de gauche, François Hollande, Marie-George Buffet, Olivier Besancenot et Cécile Duflot. La volonté des organisateurs était de déboucher sur la préparation d’initiatives communes face au gouvernement. Premier résultat, la réactivation du comité « Riposte » convoqué pour le mardi 18 septembre. Avec toute la gauche, et rien que la gauche. Notons en effet que personne n’a pensé à inviter le Modem de Bayrou. La question n’a même pas été posée. On peut donc en déduire que Bayrou n’est pas à sa place dans le combat contre la droite. Il faudra le rappeler en temps utile.
Ensuite, il y eut l’initiative pour une politique nouvelle à gauche sur le stand de PRS. Une affluence extraordinaire y a écouté les prises de position de Clémentine Autain, militante féministe, adjointe au maire de Paris, Éric Cocquerel, président du Mars-Gauche Républicaine, Claude Debons, dirigeant syndical, coordinateur des collectifs du 29 mai, Jean Desessard, sénateur Verts, Marc Dolez, député PS, dirigeant du courant Forces Militantes, Emmanuel Maurel, conseiller régional PS, rédacteur en chef de Parti Pris, Jean-Luc Mélenchon, sénateur PS, président de PRS, et Christian Picquet, dirigeant de
Enfin, il y eut la discussion avec les communistes. Bien entendu, c’est d’abord à eux que s’adressait la proposition d’une force nouvelle. Rien ne se fera sans eux. Ils ont dès lors une lourde responsabilité entre les mains. D’autant que le calendrier impose ses opportunités et ses contraintes. Le Congrès ordinaire des communistes se tiendra en décembre 2008, un mois après celui des socialistes. Tout de suite après viendra une nouvelle séquence électorale avec les européennes. Le sort de cette idée sera donc plié à la fin de l’année prochaine. Pour l’instant, les communistes préparent leur Congrès exceptionnel de décembre 2007. Dans les discussions préparatoires, cette question de la force nouvelle revient de plus en plus. Tous les dirigeants du parti n’en ont pas la même conception. Comment en serait-il autrement ? Mais les grandes lignes sont étonnamment convergentes. Pour les principaux responsables communistes, il doit s’agir d’un rassemblement incluant nécessairement des socialistes de gauche, à vocation majoritaire et gouvernementale, unitaire dans ses rapports avec le reste de la gauche. Tout à fait ce que nous disions samedi soir sur le stand de PRS. Un débat s’est donc ouvert à
François Delapierre
Avec tout plein de retard voici quand même le commentaire de François sur les débats de la Fête. Mais elle était si belle, cette fête, qu'on ne peut pas en sortir, alors, on fait traîner encore un peu, encore un peu... Et pourquoi pas ? D'autant qu'il y a encore de la matière !