"Nous l’avions prédit, et c’est pour cela que nous voulions l’empêcher de passer à tout prix, de toutes nos forces, le 6 mai dernier, même en soutenant Ségolène Royal envers et contre tout.
Non seulement, ce pouvoir est le plus grand des dangers pour tous les droits sociaux et solidaires de ce pays, mais il fera pire que ce qu’il a annoncé. Ses « promesses électorales » étaient des mensonges truqués en deçà du fanatisme anti social qui les habite lui, et le Medef.
Vous avez bien entendu tout ce qu’il annonce pêle-mêle : sans concertation, sinon pour la frime, en piétinant les syndicats et la gauche, Sarkozy-Fillon mettent en cause
le Smic avec les 35 h (remise en cause durée légale et smic légal de pair) ;
le contrat de travail avec le droit du licenciement (séparabilité)
le droit de grève (bridé, rogné, attaqué) ;
l’Anpe privatisée avec l’Assedic et le droit au reclassement (deux propositions d’employabilité, pas plus) ;
les régimes spéciaux de retraite et tous les régimes de retraite (41, 42 annuités pour un droit à 61, 62 ans, et plus) ;
EDF-GDF privatisés, le nucléaire, AREVA et demain
l’université et l’école publique (privatisation et démantèlement) ;
les hôpitaux publics (les budgets vont étrangler nos hôpitaux) ;
il fiche les immigrés par l’ADN, stoppe le regroupement familial, expulse les enfants ;
détruit la fonction publique (un fonctionnaires sur deux en moins) Ils ouvrent ensemble toutes les vannes de la déréglementation : c’est une nouvelle société, une société de jungle et de chacun pour soi, une société de violence et de misére qu’ils veulent nous imposer, contre 60 ans d’histoire de notre pays, depuis
Leur ministre Kouchner ne s’est pas trompé de vocabulaire, n’a pas été victime d’une déformation de ses propos. Non ! Il est le premier au monde à avoir annoncé une « guerre avec l’Iran ». Il n’a appelé à « négocier » que pour la frime quoi qu’il prétende ensuite, car ses premiers mots étaient clairs, irréversibles, il a expressément expliqué qu’il fallait « se préparer au pire, c’est-à-dire à la guerre » : ce genre de régime ultra droite, pour pouvoir vaincre à l’intérieur toute résistance sociale a besoin aussi à l’extérieur de crises internationales, de bruits de bottes et de bombes. (Mme Thatcher n’avait pas, en son temps, hésité à conduire
Alors la gauche et tous nos syndicats sont au pied du mur : à part les imbéciles, les jaunes ou les salauds qui trouvaient du charme à Sarkozy et se préparaient à faire quantité de « rapports » pour lui, l’immense majorité du peuple va prendre conscience du danger, et même, il faut l’espérer, une partie de celle qui a voté pour lui. Le « néo conservatisme » à
La gauche doit s’unir, sans attendre, sans préalable, arrêter ses querelles de seconde zone, ses concessions inadmissibles, elle doit organiser la riposte unitaire à tous les niveaux, dans les luttes, les mobilisations, les élections, défendre les acquis essentiels : vive
Il faut être tous ensemble dans la rue à la mi-octobre prochain, être mobilisé dans tous les lieux de travail et pour nos salaires contre le Medef. Et il faut aussi des listes uniques de toute la gauche dés le premier tour aux municipales."