à strasbourg ce mardi

La sénatrice colombienne, Piedad Cordoba, membre de la gauche du parti libéral, était à Strasbourg lundi et mardi derniers. Accueillie par Paul-Émile Dupret (attaché du GUE au Parlement européen), par Vanessa Viera (du polo democratico à Strasbourg) et par Jean-Charles Vescovo (PRS Bas-Rhin), la sénatrice a pu s’entretenir avec de nombreux députés européens, parmi lesquels Francis Wurtz (président du GUE-France), Jens Holm, membre du GUE-Suède, Richard Hohwitt, PSE-Grande-Bretagne, Gabriela Cretu, PSE-Roumanie, M. Frasoni, membre du groupe des Verts-Italie.  Ce fut l’occasion de rappeler l’importance de l’action de l’Europe et du parlement européen afin d’œuvrer dans le sens de la paix et de la justice en Colombie.

Une initiative de Jean-Charles Vescovo et de Vanessa Viera a permis à Roland Ries (maire PS de Strasbourg) et à deux de ses adjoints de recevoir la délégation accompagnant la sénatrice colombienne, délégation à laquelle appartenaient Solimar Pito (PDA Strasbourg) et Brigitte Blang, déléguée de PRS 57 et militante du parti socialiste. Si la libération d’Ingrid Betancourt et la joie qui la suivit furent au cœur des conversations menées à l’hôtel de ville, le sort des nombreux prisonniers politiques de Colombie et la nécessité impérieuse de poursuivre la lutte sur le plan politique en vue d’obtenir leur liberté ont été longuement exprimés par Piedad Cordoba. Le député Sigi Fredo Lopez, prisonnier lui aussi, a ainsi été cité afin que la municipalité de Strasbourg s’engage concrètement à son côté.

La journée s’est terminée par une promenade dans la Petite France, organisée par les amis et camarades présents ce jour, puis par un repas amical réunissant des militants de la gauche strasbourgeoise et alsacienne au Restaurant de la Victoire (lequel local va bientôt devenir la cantine de PRS dans le Grand Est !!!) Des syndicalistes, des responsables associatifs et politiques ont pu dialoguer de manière simple, conviviale et directe avec cette représentante-clé du dispositif « accord humanitaire global ». Sa visite aura de toutes façons permis de ne laisser aucun doute sur l’impasse d’une solution « armée et guerrière ». Chacun de nous, présent à ces rencontres, est maintenant convaincu que la redistribution des richesses, passant par une véritable politique de gauche, est la clé d’une résolution pacifique du problème des otages en Colombie.  

 

(Pour PRS en contrées excentriques, Jean-Charles Vescovo et Brigitte Blang)