Je me souviens d’un mois de février comme on en connait par chez nous. Il neigeait comme jamais. Nous avions une formation à Strasbourg. Ce fut la première rencontre avec un garçon d’exception. Il était question de l’histoire des gauches, on avait fait le tour, Marceau Pivert, le Front popu, le 10-Mai, et tout et tout. Brillantissime, fort, clair. Comme toujours. Nous étions repartis armés, blindés. Comme toujours.
Il y en eut tant et tant d’autres. Ici et là. Des conférences, et des dédicaces, et des débats. Et toujours cet infatigable sourire.
Et puis, il y eut 2005, cette extraordinaire aventure du Non. C’était François. Et la création du Parti. C’était François.
Je me souviens d'un voyage en bus, où nous écoutions Cécilia Bartoli. Tout le monde n'aimait pas. Tant pis !
Un jour, il m’a appelée pour me demander d’écrire pour le journal. Je n’osais pas. Il m’a donné la confiance et la force pour le faire. Ce fut le début d’une autre histoire. Mes pauvres petits papiers à deux balles, il disait que c’était bien. Alors j’y ai cru… C'était François.
Il y a des êtres irremplaçables. Pour toujours. François était de ceux-là.
Nous voilà orphelins d’un gamin de 44 ans qui nous a montré le chemin. Pour toujours.
Merci camarade. Tu restes là, au chaud dans nos cœurs. On te garde. Pour toujours.
Brigitte
François
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